Les ventes mondiales de vins rosés en forte hausse.

Les ventes mondiales de vins rosés en forte hausse.

À l’instar de nos grands crus, les rosés de France s’exportent très bien, notamment aux États-Unis.

 

La production et la consommation de rosé est mondialement en forte augmentation
L’approche de l’été et ses vins rosés, marronnier incontournable de la presse…
Il est vrai que le phénomène ne cesse d’étonner : au début des années 90, ce sous-vin rouge bas de gamme pesait moins de 10 % du marché français ; actuellement, les rosés, qualitatifs, émancipés, plus clairs, représentent 28,2 % des volumes (grandes surfaces), presque une bouteille de vin sur trois !

Un Phénomène Mondial

À l’exception du Japon, la production et la consommation de rosé est en forte augmentation partout : au Canada, en Allemagne, en Russie, aux États-Unis, au Brésil, en Thaïlande, à Singapour, dans toute l’Asie du Sud-Est, jusqu’en Afrique.
Selon l’Observatoire économique du rosé, la production mondiale progresse tous les ans. Le rosé, c’est dorénavant plus de 10 % du marché planétaire (moins de 7 % voici huit ans). La France joue le rôle d’un leader mondial en exportant de plus en plus.
Le marché américain est l’un des plus dynamiques. Les yankees sont fous de leurs rosés maison, un white zinfandel sucré pesant jusqu’à 15 % du marché domestique. Ils importent désormais du rosé “sec” italien, allemand et surtout français : « Les États-Unis sont en passe de devenir notre premier marché export avec 6 millions de bouteilles en 2012, dix fois plus qu’il y a cinq ans », souligne François Millo, directeur général du Conseil interprofessionnel des vins de Provence. Explications ? Comme en France, les énormes progrès qualitatifs permettent d’obtenir de beaux rosés “clairs” ; nos habitudes alimentaires évoluent favorablement (plats uniques, froids, exotiques, etc.) ; l’absence des codes régissant rouges et blancs ont fait du rosé un vin démocratique.
Bref, si nos “grands crus” font la mondialisation du vin par le haut (la table de l’élite), nos rosés sont peut-être aussi en train d’y contribuer en passant par le panier de la ménagère.

Source:  Benoist Simmat

 

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