L’industrie du vin, un gros business. C’est une tendance universelle une fois que le niveau des consommateurs devient de plus em plus exigeant. La technologie moderne est aussi responsable pour le grand nombre des transformations et améliorations dans la production des vins. Nous devons connaître quelques unes.
Aucune de ces techniques n’est utilisée dans la production du vin naturel.
La micro-oxygénation ou microbullage
Le microbullage consiste à délivrer en continu de très petites quantités d’oxygène dans le vin, en général pendant la fermentation.
Traditionnellement, la fermentation et le stockage ont toujours eu lieu dans des contenants en bois naturellement poreux, permettant à d’infime quantités d’oxygène d’entrer dans le vin. La micro-oxygénation tente de simuler ce phénomène dans les vins fermentés dans des cuves en acier inox.
C’est un processus qui assouplit les vins rouges très tanniques et accélère le vieillissement du vin. Ce système est rarement utilisé pour les vins blancs.
La technique est à la mode actuellement d’autant qu’elle a pour promoteur Michel Rolland.
L’osmose inverse
L’osmose inverse est une technique de filtration sophistiquée utilisée pour deux applications :
• Extraire l’alcool d’un vin finalisé selon différents niveaux pour que le vigneron choisisse le taux d’alcool qu’il préfère.
• Extraire l’eau des grappes de raisin avant la fermentation afin d’augmenter la concentration du vin.
Comme toutes les formes de filtration, l’osmose inverse est un procédé violent. Les vignerons cherchent à réduire les dommages causés en ne l’employant que sur certaines portions du vin. Les différents types de vin sont ensuite assemblés pour atteindre le résultat souhaité.